J'espère que tu vas souffrir

J'espère que tu vas souffrir

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Amour, PhiloSex

11 Aug 21

Lui, il m’a fait mal. J’ai envie de le rendre jaloux. Ce n’est pas de sa faute, qu’il m’ait fait souffrir. Mais c’est un fait.
Intuitivement je chasse ces vilaines pensées de mon esprit. Mais ne serait-il pas normal d’avoir envie de partager ce mal que l’on m’a fait ? De la même manière qu’on a envie de partager le bien… Il est généralement admis que quand on est heureux, joyeux, on a envie de partager cette joie, autour de soi, ou avec quelqu’un de cher.
Bah là c’est pareil.
Pas forcément jusqu’à lui crever les pneus, car mon parent intérieur et mes valeurs m’en empêcherait… Mais en y réfléchissant je comprends pourquoi j’ai besoin de me faire belle et de crâner : pour qu’il m’aime encore, ou à nouveau, ou envers et contre tout. C’est comme une revanche, j’aimerais qu’il regrette. Mais si je ne trouve pas un exutoire pour ce mal, pour qu’il se transforme en colère, et/ou en vengeance, alors il devient de l’amertume.
L’amertume, ce sentiment qui s’installe en nous, qui crispe nos traits, ce goût âcre en bouche qui fait qui fait même tourner les douceurs au vinaigre. C’est de l’énergie qui stagne, qui croupit, qui pue, forcément. Rien de bucolique, pas de jolis nénuphars qui tiennent 😡.
Alors NON. Tant pis si ça ne se fait pas. Et OUI à la colère qui telle un torrent nettoie tout sur son passage, OUI à l’expression démoniaque de mes sentiments blessés (même si je garde à l’esprit que c’est moi qui suis responsable de ma situation, l’un n’empêche pas l’autre 🙃).
Et surtout NON à l’amertume des émotions qui pourrissent !


Ils en parlent :

L’avenir - Louane

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